Sinoïas .. une druide dans la forêt ! (version RP finalisée :) )

Née de la rencontre entre le frère d'un maître druide et une jeune elfe, habitante de Teldrassil, Sinoïas Chênefort a, à son plus grand regret, pris la place de sa mère, décédée à sa naissance, dans le cycle de la vie.

Sinoïas pensa d'abord pouvoir vire pacifiquement…
Rêvant de s’installer en Teldrassil et d'y couler des jours heureux,
Elle apprit la science des plantes et des potions en tous genres et crut vivre en faisant commerce de son travail auprès des combattants de tous horizons.

Lorsque son père, qui avait juré de tout faire pour rétablir la paix sur les terres ancestrales des elfes, mourut lui aussi au cours d'un affrontement avec une des plus viles créatures de Teldrassil, le satyre Mélénas, c'est son oncle, Mardant Chênefort qui prit à cœur d’achever son éducation et celle de ses frères et sœurs: Herlune, Archilius et Celfira.

Profondément affectée, Sinoïas, alors à peine âgée d’une centaine d’année, se promit secrètement de venger son père et de prendre sa place au combat, afin de protéger ceux qui lui sont chers.

La fonction de son oncle et son immense respect pour la nature ont poussés Sinoïas à considérer celle ci comme sa mère d'adoption et à suivre tout naturellement la trace de Mardant sur les voies druidiques.

C’est finalement au jour de son 300é anniversaire, son « passage à l’âge adulte », que son oncle lui annonça qu’il estimait lui avoir apprit tout ce qu’il lui était possible de lui enseigner et qu’il lui faudrait trouver sa propre voie.
Elle prit alors la décision de se préparer à rencontrer celui qu’elle avait juré de détruire et commença par arpenter le domaine de Teldrassil en affrontant des ennemis de plus en plus puissants, jusqu’à se sentir prête à honorer son serment.

Ainsi lorsqu'elle quitta Teldrassil, après avoir vengé son père en utilisant toute sa rage, et réalisa la souffrance qu'elle rencontrerait partout sur sa route, Sinoïas prit conscience qu'elle n’avait pas l’âme d’une guerrière et ne serait pas capable de faire couler le sang bien longtemps, de même qu’elle réalisa qu’elle n’avait pas l’âme d’une solitaire et aurait besoin d’avoir toujours du monde à ses cotés.

Elle voulut mettre ses talents au service de tous, elle choisit alors de se vouer au soin et de toujours veiller sur la vie de ses compagnons parfois même au péril de la sienne.

Lors de ses collaborations avec de nombreux membres de la grande alliance, elle fît la connaissance d’un grand draneï, tourné vers la lumière, Tonta.
Tous deux réalisèrent qu’ensemble, ils pouvaient espérer réaliser ce qu’ils ne pourraient faire seuls, ils décidèrent donc de faire route commune vers la capitale des humains, point de ralliement d’une grande partie des membres de l’alliance : Hurlevent.

Mais Sinoïas avait encore quelques taches à accomplir avant de quitter les terres de ses ancêtres, elle promit donc à Tonta qu’elle le retrouverait plus tard.

Après avoir combattu un moment la horde et ses alliés jusque que dans la forêt d’Orneval, elle décida qu’il lui fallait partir pour rejoindre son ami.
Elle rendit visite aux siens pour leur annoncé son départ... et s’embarqua bientôt à destination de Menethil…

Elle comprit l’ampleur de la guerre en voyant, dans la cité pourtant presque paisible, de grandes machines de bataille, puis, plus tard en réalisant combien de combattants sillonnaient ces nouvelles contrées.

Elle prit donc la route de la cité d’Hurlevent… et chemin faisant, elle fit la connaissance d’une jeune chamane draneï, qui très vite devient l’une de ses amies les plus proches : Sinlaë.
Ensemble, elles retrouvèrent Tonta dans la capitale humaine.

Leurs aventures communes les amenèrent très vite à visiter les vastes contrées de Kalimdor et des royaumes de l'est, rencontrant ainsi le valeureux guerrier humain Raîo et bien d'autres défenseurs de l'alliance encore.

C'est aussi lors de ces péripéties qu'elle prit sous son aile des personnes telles qu'Aliyot, Schwarzeck ou encore Aiolios, de valeureux jeunes gens, qui cherchaient un repère dans ce vaste monde.

Lorsqu'un jour, Sinoïas et Sacerdote décidèrent de réunir les connaissances communes au sein d'une communauté qui leur permettrait de veiller les uns sur les autres et de garder le contact quelle que soit la distance entre eux, leurs amis acceptèrent de se joindre à eux :
La guilde "Les Guivres Argentées" était née !

Avec le temps, ils se combattirent la Horde, puis la Légion, en Azeroth, puis en Outreterre...

Leurs rangs s'agrandirent:
Schwarzeck, l’un des protégés de Sinoïas rencontra Kylidan, adorable jeune chamane accompagnée de la mystérieuse guerrière Kalaasha.
Sacerdote rencontra Pharun un féroce druide, qui leur présenta Ytisix, nain chasseur un peu maladroit et Käam, un guerrier fracassant.
Ils rencontrèrent Elision, chasseresse elfe qui leur présenta son amie prêtresse Rydia de la guilde des "Exilés de Dalaran" et par la même occasion... Càviel, un prêtre au regard sombre qui s'éclaircit au fil du temps passé auprès des membres de la guilde.

Et bien d'autres vinrent au fil du temps faire grandir et avancer cette communauté au départ si petite et fragile ...
Il y en a trop pour les citer tous mais je ne saurais résister à présenter quelques uns de ceux qui ont tracés l'avenir des guivres :

L'intrépide Aenarielle, guerrière elfe un peu sadique qui bizarrement aime plus que tout qu'on la frappe jusqu'à ce qu'elle fasse exploser sa rage !
La gnominesque Cyàna, dont la paire de couettes roses a fait la une de tous les journaux d'Azeroth et l'objet de nombreux avis de recherche !
La glaciale Aelyah dont les talents magiques ont ravis les guivres maintes et maintes fois !
L'imposante Dharina, druidesse férale dont il parait qu'elle s'est assise un jour sur un gnome et qu'on ne l'a jamais revu, elle est vite devenue indispensable aux guivres !
La démoniaque hykaru et sa sœur ikaru, une paire de sorcières remarquablement puissantes !


Sacerdote et Tonta, le père de la guilde et l'un de ses fondateurs disparurent mystérieusement dans les couloirs de Karazhan...
Elision et d'autres décidèrent pour diverses raisons de quitter la guilde...
Mais malgré les chagrins dus à certaines disparitions et certains départs, nul n'est irremplaçable !
Ytisix fut élu roi des boulets et successeurs de Sacerdote au rang de père des guivres !

Les compagnons perdus au combat furent remplacés, d'autant que d'autres guildes vinrent se joindre aux guivres dans leurs aventures:
Les exilés de Dalaran tout d'abord !
Les Chymères, Le Sang Des Anges, Ombrume, les Soldats De Fortune...


C'est pleine de fierté que Sinoïas se remémore avoir accompagné ses Amis lors de périlleuses aventures, dans la Caverne du Sanctuaire du Serpent, le Donjon de la Tempête ou même, pour les plus téméraires... au Temple Noir et au Mont Hyjal !

Lorsque la menace du roi liche vient peser sur le Norfendre, Sinoïas élit domicile à Dalaran, capitale des contrées artiques !
Certains membres de la guilde se découvrirent une telle rage et un tel goût pour le sang et les batailles… qu’ils préférèrent quitter la guilde, pour ne pas risquer d’engendrer le massacre d’autres membres, plus pacifiques peut être.
D’autres furent tués pour s’être aventurés trop loin, seul, sur des contrées peu sûres.

Ainsi lorsqu’Ytisix choisit de s’éloigner des guivres, Kylidan, très présente dans le cœur des membres fût immédiatement élue pour seconder Sinoïas… et lorsque la chamane choisit à son tour de se retirer auprès des Kurenaï, en Nagrand, elle recommanda sa cousine Marahakame pour lui succéder.

Sinoïas comprit alors qu'au milieu des batailles sanglantes et de toute la colère qui régnait sur ces terres, elle ne pouvait plus se contenter de panser les blessures et de prodiguer des soins, elle voulut prendre part aux combats en tant que combattante à part entière et faire subir son courroux aux armées d'Arthas !

Ainsi, elle a appris à maîtriser les nombreux sorts dévastateurs des druides et ne revint que de temps en temps vers le soin lorsque le besoin s'en ressentit vraiment. C'est donc à mi-chemin entre la puissante restauration et les ravages de la colère que Sinoïas sembla pleinement épanouie.

Mais même si cela lui parut parfait pour elle un moment, elle avait encore parfois l’impression d’avoir bâillonné une part d’elle-même.

De nouveaux alliés firent leur apparition aux cotés des guivres: "les lames de la sagesse" guilde dont la sœur de Sinoïas, Celfira était membre depuis bien longtemps déjà, lorsque la guilde fût presque éradiquée pour les armées ennemies, la guilde "Pour la justice" renouvela son alliance avec les guivres.
Et parfois, un allié ou un nouveau venu fit le choix de porter le nom de guivre, et Sinoïas se sentait honorée par cela !

Elle comprit un jour, occupée à sa cueillette quotidienne dans le bassin de Sholazar, sous sa forme féline…

Forcée à riposter contre l’assaut d’une créature sauvage, elle utilisa ses griffes et ses dents pour mutiler l’animal. Le sang, qui coula alors entre ses lèvres lui ouvrit les yeux sur cet aspect de l’art druidique qu’elle avait si longtemps laissé de coté.

Elle se découvrit alors une nouvelle énergie, se sentant presque revivre lorsqu'elle se laissait aller à cette quasi folie meurtrière.

La voie animale lui permit aussi de prendre soin de ses compagnons d'armes d'une autre manière, lorsqu'en laissant parler l'ourse en elle, elle prit la défense de ceux ci en empêchant leurs ennemis de les atteindre, autant qu'il lui était possible.

Après avoir exploré pleinement les voies druidiques, Sinoïas sait maintenant que le temps et les batailles la ramèneront certainement vers ces aspects qu'elle a déjà connus.

Elle porte désormais le titre de "Gardienne de Cénarius" parce qu'elle a juré avant tout de protéger les siens, ceux de sa race et qu'elle a fait le choix en elle même de répondre chaque fois qu'elle le pourra aux appels des royaumes elfes, défendant ses terres natales contre les assaillants de tous les horizons.

Mais elle est aussi membre de la grande alliance et elle a aussi juré, sachant que les terres de ses ancêtres ne seront jamais en paix tant que la guerre n'aura pas pris fin, de toujours lutter contre la horde, la légion et les armées du roi liche.

« Certains officiers des guivres sont tombés, d'autres sont partis, nous avons beaucoup souffert. Mais nous sommes toujours là, les alliances renouées, le gout de la vengeance, le cœur au ventre ... Tout cela nous mènera à la victoire finale !
Arthas se cache encore dans la couronne des glaces... mais viendra bientôt le jour de lui faire enfin gouter notre courroux !

Voici déjà deux siècles passés loin du foyer de nos jeunes années...
Deux cents ans à courir le monde pour défendre l'alliance...
Je sais qu'il n'est pas coutume parmi les nôtres d'offrir une entière confiance aux races plus jeunes mais même si les humains ont parfois agit de manière bien étrange, je sens chez une majorité d'entre eux une volonté de bien faire et de racheter les erreurs que les leurs ont commis.
Et je garde la foi en cette alliance, lorsque je vois, au sein même des guivres, le dévouement, la passion et l'amour sincère qui lient des membres de races, nations et croyances en tous genres.

Je sais au plus profond de moi que c'est tous ensemble que nous participerons tous à la bataille qui amènera enfin la paix sur Azeroth. »


C'est ce qu'elle raconte... dans les lettres qu'elle envoie à son oncle et ses frères et sœurs !
Elle leur dit qu'ils lui manquent ... qu’elle les aime et souhaiterait les revoir bientôt !
Mais elle leur dit aussi que tant que ses compagnons auront besoin d'elle à leurs cotés, elle ne les abandonnera pas !

Telle est la vie de Sinoïas !
Pour Elune,
Pour l'alliance,
Et surtout: POUR LES GUIVRES !